-- promis sur ma tombe j'mourrai premier sur le trône (caio)

noyer son chagrin dans l'alcool, coping mechanism assez frêle, mais c'est toujours mieux que de passer la nuit dans son lit à se tourner, se retourner, rêver de louis. c'est toujours mieux qu'affronter le regard désapprobateur du paternel ou l'indifférence de l'inconnu. il entre comme à son habitude, le menton relevé, scanne la salle à la recherche de la chaise la plus proche du bar, la plus visible pour le barman. l'alcool va couler à flots.
il compte plus les verres depuis longtemps quand ses yeux, ces traitres, croisent ceux d'un gars qu'il aurait préféré pas voir ce soir. son sourire narquois lui donne soudainement envie de casser des dents. et puis ça lui donne une autre envie, aussi. plus primitive. le simple instinct des mâles alpha. (rires) il engloutit son verre, jette trois billets sur le comptoir et se lève. il sait que l'autre l'a vu, que la chasse est lancée.
minuit vingt-et-un, basse saison, la plupart des gens sont des locaux, mais qu'importe, il repère rapidement une blonde au regard lunaire, mais avant de même l'aborder, il glisse en direction de l'adversaire.
- oh, gallucci !
vraiment il avait pas envie de voir sa sale tête ce soir. il est pas d'humeur à draguer. si fatigué qu'il est presque presque prêt à rappeler son coup d'avant-hier histoire de pas avoir à faire d'efforts. mais ses poils se sont dressés à la vue du concurrent venu jouer sur ses platebandes. pas que ses poils, d'ailleurs.
- tu crois que tu vas trouver une meuf sans avoir à la payer cette fois ?
l'italien recommence enfin à couler, fluide sur sa langue, et ça lui tire un sourire fier. joueur épuisé, il arque les sourcils, mais vraiment, il serait bien mieux à se noyer dans l'alcool. elles semblent loin les soirées où il trouvait ça stimulant de se confronter à l'autre mâle. c'en ai devenue lassant. putain si même ça l'électrise plus, à quoi ça sert de vivre ? soupir. regard vers le bar.
- j'crois que j'ai besoin de plus d'alcool pour pouvoir supporter la vision de ta sale gueule, à plus
il espère qu'il lui laissera cette sortie de secours. trop morose pour se battre ce soir, pour prouver au monde qu'il est le plus dépravé des deux.

jsuis dsl en ce moment cosimo est un peu déprimé, mais une ou deux moqueries et il sera de nouveau prêt à conquérir le coeur de ces demoiselles pedro

-- promis sur ma tombe j'mourrai premier sur le trône (caio) ShM9zxVx_o

énième soirée. énième sortie. il sort seul ce soir par contre. comme un grand. l'envie de s'aérer l'esprit. l'envie de s'amuser. encore et encore. la vie de caio se comporte en majeure partie d'amusement. vie quasi rêvée. si on oublie l'fait qu'il risque la prison à chaque fois qu'il sort de chez lui, les poches pleines de choses illégales. mais il continue. risque des années à l'ombre. risque de mettre en péril la réputation de sa famille. l'image droite de celle-ci, surtout. mais s'arrêter, maintenant, c'est impensable. il n'a pas gagné assez. c'est de l'argent facile, il ne peut pas cracher dessus. pas alors que c'est certainement le seul boulot où il gagnera autant bien qu'il n'ai aucun diplôme. le gamin, il sort de sa chambre, fait face a l'agitation habituelle. l'chien qui court partout. qui lui saute dessus, aussi. sa tête en face du visage de caio. trop grand ce chien. on aurait du prendre l'modèle au-dessous. et ils rient tous. alors que caio, il laisse sa main venir caresser vigoureusement le dos de l'animal. avant de le repousser. de le faire tomber. au sol. bon, j'y vais. j'rentre j'sais pas quand. l'amusement dans la voix. la porte qu'il referme juste derrière lui. et il file. droit vers un bar du coin. rapidement. pas le temps de traîner. pas ce soir. mains dans les poches de sa veste, il marche dans la nuit noire. la lune comme seule lumière. ça ne suffit pas. ça ne suffit pas a voir grand chose. à voir loin devant lui. mais ça fera l'affaire. pas des masses de route à faire. puisqu'il pousse déjà la porte du bar. la chaleur de l'endroit qui vient l'entourer. l'odeur désagréable de l'alcool mélangé à la transpiration qui vient bercer ses sens. mais y'a un autre de ses sens qui est ravie. sa vue. y'a des filles. des jolies filles. un peu partout. et c'est ça la bonne nouvelle, clairement. alors il sourit. il sourit le temps de s'approcher du comptoir. là où il se pose pour commander un verre et laisser ses yeux parcourir les alentours. regard qu'il croise. sourire à la con au bord des lèvres. cosimo. manquait plus que lui pour que cette soirée s'annonce encore meilleure. le jeu qui va pouvoir reprendre. il a perdu le compte caio. le compte des conquêtes de chacun. parfois, il s'dit qu'il devrait l'écrire, quelque part. mais il s'dit ensuite que ça n'se fait pas. pas vraiment. et il a raison pour l'coup. ce soir, le jeu peut reprendre. alors quand il voit le regard de cosimo se tourner vers une demoiselle, il fait de même. l'observe. minutieusement. elle est mignonne. elle ferait un bon amusement, à coup sûr. il se lève, cosimo. mais ne va pas accoster la fille. il l'interpelle juste. lui, caio. braille son nom de famille. et ça l'fait sourire. alors il lui accorde toute son attention. tu veux quoi encore chamberneau ? tu veux m'supplier pour que j'te la laisse ? léger rire qui s'envole. bras qui se croisent contre son torse. et il l'observe. attentivement. sauf que l'gamin, il enchaîne. lui demande s'il ne va pas avoir besoin d'payer une fille pour s'la faire. les yeux de caio qui roule. bien comme il faut. oh t'inquiète pas, j'ai pas besoin d'ça pour en trouver. ne t'en fais surtout pas pour moi. j'te laisse les putes sans aucun souci. cosimo, il ne semble pas vraiment d'attaque ce soir. sinon, il se serait déjà rapproché d'la fille. pour prendre de l'avance. de suite. mais là, non. il semble plus décidé à l'faire chier. a essayer de le faire, au moins. il lui dit qu'il aura besoin d'alcool pour supporter sa gueule. il reste bien installé l'gamin. et l'observe. attentivement. j't'ai connu bien meilleur qu'ça. tu m'déçois. mais j'devrais être habitué. t'es toujours en-dessous de ce que j'peux imaginer. caio qui sourit. sourire à la con. sourire figé sur ses lèvres. comme pour provoquer l'gamin en face de lui. t'sais, si t'as peur d'perdre, encore, faut l'dire. ça sert a rien d'vouloir trouver des prétextes. d'dire qu'il te faut plus d'alcool et finalement t'mettre bien trop minable pour approcher la moindre fille. caio qui provoque. qui s'amuse, surtout.

» 12 29 07 96 44, caio gallucci.
» - pré-liens de caio gallucci (10/10)
» et que pour toi je meurs, et que pour toi je tue, poto. (caio)